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La réponse courte est non. Le membre d’une zec n’a pas accès de plein droit aux procès-verbaux des réunions du conseil d’administration. Sans être entièrement confidentiels, les procès-verbaux sont à l’usage des administrateurs en exercice.
La réponse longue est que les zecs sont gérées par des organismes à but non lucratif constitué en vertu de la Loi sur les compagnies. Les articles 104 et 105 de cette loi indique que les procès-verbaux des réunions du conseil d’administration ne font pas partie des documents auxquels ont accès les membres.
Les tribunaux ont déterminé que les procès-verbaux font partie des livres d’administration et d’opérations d’une corporation. Ils sont reliés à l’administration interne et sont à l’usage des administrateurs en exercice. La consultation de ces livres est limitée aux administrateurs. Nulle personne ne peut empêcher un membre d'un conseil d'administration d'avoir en sa possession une copie d'un procès-verbal d'une réunion de ce conseil.
Les procès-verbaux ne sont pas confidentiels pour autant. Dans le cas d’une corporation poursuivie (Payette c. Viel, 2013), le tribunal peut forcer la production des procès-verbaux. La Commission d’accès à l’information du Québec a déjà ordonné à une corporation de remettre à un demandeur les passages des procès-verbaux des réunions du conseil d’administration qui contenaient des renseignements personnels à son endroit.
La réponse courte : oui, mais dans certaines circonstances.
La réponse longue, c’est qu’un employeur peut procéder à l’installation de caméras de surveillance sur les lieux du travail lorsqu’il dispose d’un motif raisonnable et rationnel pour ce faire, par exemple pour des questions de sécurité. Dans tous les cas, la surveillance par voie de caméras doit être limitée de façon à porter le moins possible atteinte aux droits fondamentaux de ses employés (droit à l’intégrité physique et psychologique, droit à la sauvegarde de sa dignité, droit au respect de sa vie privée et droit à des conditions de travail justes et raisonnables qui respectent la santé, la sécurité et l’intégrité physique).
La Commission d'accès à l'information élabore huit (8) obligations à respecter pour les entreprises du secteur privé. Elles s'appliquent aux zecs.
Il existe plusieurs méthodes de destruction de documents contenant des renseignements personnels. Consultez cette fiche de la Commission de l'accès à l'information pour en savoir davantage.
Les chalets sur les zecs sont privés. Vous pouvez donc l'acquérir. La zec n'est pas du tout concernée par cette transaction. Vous pouvez contracter une hypothèque pour faire l'achat et effectuer la transaction via un notaire (comme une maison).
Toutefois, le terrain demeure un terrain public (terre de l'État).
Un bail annuel et renouvelable s'y applique. Le coût varie en fonction de sa proximité d'un grand centre.
Il faut prévoir quelques centaines de dollars par année pour la location du terrain.
En tant que propriétaire d'un immeuble vous aurez à vous conformer aux règlements municipaux, entre autres, ceux concernant la conformité de votre fosse septique, les normes de construction (ou rénovation), en plus d'avoir à payer des taxes municipales et scolaires.
Maintenant, au niveau de la zec, vous devrez payer un droit de circulation quotidien ou annuel. Ce droit ($) varie d'une zec à l'autre. Voir le site Web de cette zec. Si vous décider de pêcher et/ou chasser, vous pourrez aussi acquérir un forfait annuel ou à la journée, et même familial. Voir la grille tarifaire de cette zec.
Mais en tant que propriétaire de chalet sur une zec, vos obligations sont surtout reliés au locateur (bail avec le gouvernement) et la MRC (taxes et permis). Pour ce qui est de la zec, vous n'avez pas d'obligation de débourser, mis à part pour circuler dans les chemins.
Oui, depuis le 23 mars 2018, tout fonctionnaire ou employé d’une municipalité désignée par le ministre peut remplir les fonctions d’inspecteur afin de vérifier que les systèmes de traitements des eaux usées sur le territoire des zecs sont conformes au Règlement sur l’évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées (Q-2, r.22). Pour plus de détails sur les nouveaux pouvoirs attribués aux officiers municipaux, référez-vous aux articles 119 et 119.02 de la nouvelle Loi sur la qualité de l’environnement.
Voici le lien vers les ressources du MFFP avec les Lignes directrices pour la conservation des habitats fauniques et les outils de calcul pour les compensations financières (à noter que cette page n’est pas nouvelle et ce sont des principes qui étaient déjà appliqués et qui le seront encore):
https://www.mffp.gouv.qc.ca/faune/habitats-fauniques/autorisations/aquatiques.jsp
Oui. Le Projet de loi 161 qui modifie la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune vient officialiser la procédure de compensations financières qui était déjà en place. Toutefois, ces modifications à la Loi ne devraient pas avoir d’impacts sur les zecs puisque le principe des mesures de compensations financières pour perte d’habitat faunique était déjà appliqué avant que ce projet de loi ne soit déposé.
http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/projets-loi/projet-loi-161-41-1.html
Oui, une note à l’interne au MDDELCC précise que des travaux occupant une superficie de moins de 10 m2 dans les zones de rareté 1 et 2 et de moins de 20 m2 dans la zone de rareté 3 peuvent être exclus des compensations. Cette note est en vigueur jusqu’au changement de règlement prévu dans le projet de loi qui devrait être déposé en juin 2018. Voir la carte en Annexe au règlement pour les zones de rareté au :
http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/eau/milieux-humides/loi-va.pdf
Les contributions sont calculées en fonction du coût des travaux d’aménagement, la rareté d’un milieu humide ou hydrique perdu, la valeur du terrain et la superficie des travaux. Voir l’Annexe 1 de la loi 132 pour les détails :
http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/eau/milieux-humides/loi-va.pdf
La loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques indique que :
« 46.0.2 Sont notamment des milieux humides et hydriques :
1° un lac, un cours d’eau, y compris l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent et les mers qui entourent le Québec;
2° les rives, le littoral et les plaines inondables des milieux visés au paragraphe 1°, tels que définis par règlement du gouvernement;
3° un étang, un marais, un marécage et une tourbière.
Les fossés de voies publiques ou privées, les fossés mitoyens et les fossés de drainage, tel que définit aux paragraphes 2° à 4° du premier alinéa de l’article 103 de la Loi sur les compétences municipales (chapitre C-47.1), ne constituent pas des milieux humides et hydriques. »
http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/eau/milieux-humides/loi-va.pdf
Pour la définition complète d’une rive ou d’un littoral, il faut se référer au point 2.2 et 2.3 de la Politique de protection des rives et des plaines inondables au:
http://legisquebec.gouv.qc.ca/fr/ShowDoc/cr/Q-2,%20r.%2035/
Oui, les zecs doivent maintenant payer des compensations financières pour pertes d’habitats lorsque des travaux seront effectués dans les cours d’eau ou sur les rives des plans d’eau situés sur le territoire des zecs. Ces compensations financières sont à payer en vertu de la Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques qui est entrée en vigueur le 16 juin 2017. Par exemple, avec cette nouvelle loi, des travaux de remblai ou de déblai effectués lors de la mise en place d’une rampe de mise à l’eau pourraient nécessiter que des compensations financières soient versées au Ministère du Développement durable, Environnement et Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC).
Voir les articles de lois 46.0.1, 46.0.2, 46.0.5 pour les détails:
http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/eau/milieux-humides/loi-va.pdf
Oui, le MFFP priorise les compensations « nature » plutôt que financières. Les aménagements fauniques réalisés par les zecs peuvent donc compter comme des compensations. À noter par contre que l’aménagement faunique qui sert de compensation doit être fait au niveau de l’habitat pour la même espèce pour laquelle il y a eu une perte d’habitat. Par exemple, s’il était jugé que la construction d’une rampe de mise à l’eau a mené à une perte d’habitat pour l’omble de fontaine, l’aménagement d’une frayère pour l’omble de fontaine pourrait servir de compensation. Toutefois, si la construction d’un camping menait à une perte d’habitat pour le cerf, un aménagement aquatique ne pourrait pas servir de compensation financière, il faudrait un aménagement au niveau de l’habitat du cerf.
Non. La valeur des aménagements fauniques servant de compensation pour la faune (MFFP) sera déduite du montant qui est dû pour les milieux humides (MDDELCC).
Non, pour l’instant seules les contributions financières sont acceptées. Toutefois, un projet de règlement devrait être déposé en juin 2018 pour préciser dans la loi les conditions où des contributions « natures » (ex. des aménagements) peuvent être acceptées.
L’aménagement des rives d’un cours d’eau est une compétence municipale.
Vous devez donc obtenir une autorisation auprès de la MRC ou de la municipalité où est localisé votre chalet.
Vous n’avez besoin d’aucune autorisation de la part de l’organisme gestionnaire de zec.
Les membres d’une zec peuvent réclamer une assemblée générale spéciale en se conformant aux directives prévues à cet effet dans les règlements généraux de la corporation. Normalement, la première étape est de monter un dossier et le soumettre au Conseil d’administration. Si ce dernier refuse ou juge inutile la démarche, vous devez recueillir un nombre suffisant d’appuis parmi les membres. Le nombre d’appuis à atteindre est habituellement un pourcentage des membres en règle. Cet indicateur peut varier d’une corporation à une autre. Il faut donc s’en remettre aux règlements de la zec en question. Ensuite, vous devez convoquer tous les membres, leur transmettre un avis de convocation puis un ordre du jour. Seuls les points présents à l’ordre du jour pourront être débattus.
Non. Les territoires des zecs sont accessibles à tous et nul besoin d'être membre pour les fréquenter. Par contre, le fait d'être membre donne un droit de vote à l'assemblée générale annuelle ainsi qu'un accès à des forfaits annuels avantageux.
Les zecs sont gérées par des corporations créées en vertu de la Loi sur les compagnies. Dans toute corporation, les membres, réunis en assemblée générale, ont 3 pouvoirs :
1. Élire les membres du conseil d’administration (ou les destituer);
2. Nommer le vérificateur qui préparera les états financiers;
3. Voter sur les règlements de leur corporation.
Les zecs sont gérées par des corporations constituées en vertu de la partie III de la loi sur les compagnies. De ce fait, elles sont toutes des OBNL (organisme à but non lucratif). La procédure d’élection est alors prévue dans les « règlements généraux » de la corporation. Les utilisateurs de zec qui adhèrent à l’organisme, donc les membres, sont régis par ces règlements généraux. Ces règlements doivent être mis à la disposition des membres et la procédure d’élection y est décrite. Certaines zecs publient leurs règlements généraux sur le Web. Vous en retrouverez plusieurs dans cette section.
Oui, une zec peut interdire la chasse au petit gibier (sauf le colletage) pendant la chasse à l’orignal.
6. Un organisme peut, par règlement, prohiber dans un secteur de chasse et pour la durée qu'il détermine:
2° la chasse au petit gibier durant la période de chasse à l'orignal avec un engin de chasse autorisé par le Règlement sur la chasse (c. C-61.1, r. 12), sauf la chasse au lièvre au moyen d'un collet et celle aux oiseaux migrateurs considérés comme gibier par la Loi de 1994 sur la convention concernant les oiseaux migrateurs.
Oui. Toutefois, les sommes recueillies auprès des utilisateurs doivent obligatoirement être réinvesties sur le territoire de la zec, et ce, à des fins de conservation et mise en valeur de la faune.
Non. C’est au client que revient le choix de payer à la journée ou pour la saison.
Les forfaits sont un privilège réservé aux membres. Conséquemment, pour pouvoir acheter un forfait sur une zec, il faut acheter la carte de membre. Toutefois, 2 forfaits peuvent être achetés sans être membre :
- Le forfait de circulation annuel
- Un forfait de chasse au gros gibier, si et seulement si, la chasse à ce gibier n'est pas offerte sur une base de tarif quotidien.
Non. Bien que la carte de membre familiale offre le privilège d’avoir un rabais considérable sur les droits saisonniers de chasse et de pêche, elle ne donne pas un droit de vote multiple. 1 carte = 1 vote. Un conjoint peut acheter uniquement une carte de membre pour moins de 30$ et avoir un droit de vote.
Il n'y a pas de définition standard de la "famille" dans les zecs. Toutefois, chaque zec peut se doter d’une telle définition. De façon générale, une famille se définit habituellement par la notion de base suivante : une personne, son conjoint(e) ainsi que leur(s) enfant(s) mineur(s). À cela, certaines zecs ajoutent des critères supplémentaires, notamment des critères qui font référence à l'âge des enfants et/ou des petits enfants, à l'adresse civique, au statut d'étudiant, etc.
Non. Le terrain sur lequel est bâti le chalet est public et le propriétaire paie un bail de villégiature à l’état. Les conditions liées au bail dictent clairement qu’il ne peut pas opérer un commerce sur ce terrain.
Vous pouvez retrouver cette liste en questionnant notre engin de recherche.
Les tarifs quotidiens et forfaitaires, de chasse, de pêche, de circulation et de camping aménagé n’ont pas être approuvés par l’assemblée générale annuelle. Le seul tarif soumis à l'approbation des membres est celui de la carte de membre. Le prix de la carte de membre ne peut pas dépasser 30$.
Non. Contrairement aux parcs nationaux, les 63 zecs du Québec sont des entreprises indépendantes.
Bien que le poste d'accueil d'une zec soit fermé, la zec peut demeurer en opération. Elle peut exiger aux utilisateurs de s'auto-enregistrer et de payer des droits comme ceux pour la circulation et la pratique de la chasse au petit gibier.
Les terrains sur lequel on peut bâtir un chalet privé dans une zec ne s'achètent pas. Ils sont loués au gouvernement par un bail de villégiature émis par le MRN.
Pour un chalet déjà construit, il est possible de faire un transfert de bail et d'acheter le chalet. Le chalet peut être hypothéqué dans une institution bancaire afin de pouvoir faire des paiements plutôt que de payer d'un seul coup l'intégralité de la transaction.
Le tirage au sort de terrain de villégiature ne relève pas des zecs, mais bien du Ministère des Ressources naturelles.
Vous pouvez trouver plus de détails sur le lien suivant.
Les terrains sous bail ne sont pas des terrains privés. Même s'il s'agit d'une résidence principale et comme le terrain est situé dans la zec, les propriétaires du chalet ainsi que leurs invités sont tenus de payer un droit de circulation.
Si votre propriété est située sur une terre publique du domaine de l'état dont le propriétaire est le gouvernement du Québec, vous n'avez dans ce cas aucun droit de propriété. Ainsi, votre droit de propriété concerne uniquement vos bâtiments et non le fonds de terrain. Dans un tel cas, il faut se référer au bail de location que vous avez signé conjointement avec la MRC et/ou le gouvernement pour connaitre exactement les limites de terrain dont vous bénéficiez de l'usufruit. Il faut toutefois savoir que les représentants de la Zec ou de la MRC ont le droit d'accès à votre propriété en tout temps.
S'il s'agit d'une propriété située sur un terrain privé qui vous appartient, alors dans ce cas, la règle qui doit s'appliquer est celle où personne ne peut empiéter sur votre propriété. Les limites de votre terrain sont décrites normalement sur votre certificat de localisation.
Oui, seuls les trappeurs possédant un droit exclusif de piégeage (terrain de trappe accordé par le gouvernement) sont dispensés de payer un droit de passage.
Oui, car le règlement du gouvernement dicte que toutes les « personnes » qui accèdent en véhicule doivent payer un droit de circulation. Le tarif n’est donc pas « par véhicule », mais bien par personne. La confusion vient souvent du fait que les zecs tarifient un montant maximal par véhicule afin d’éviter de facturer chaque individu à bord.
Pour plus de détails ou pour vous mêler encore plus (!), nous vous invitons à aller lire l’Article 19 du Règlement du gouvernement sur les zecs.
Oui, seulement si le trappeur pratique la pêche, la chasse, la villégiature ou une activité récréative.
Les trappeurs qui accèdent à une zec pour pratiquer une activité liée au piégeage (ex. repérage, marquage, entretien de sentiers, etc.) n'ont pas à s'enregistrer au poste d'accueil, ni à payer pour le droit de circulation. Le piégeage est dans une classe à part puisqu'il n'est pas considéré comme une "activité récréative" au sens du Règlement sur les zecs de chasse et pêche (C 61.1, r.78).
C'est la même chose en ce qui concerne la circulation en véhicule hors route (quad) pendant la chasse au gros gibier. Les zecs ont le pouvoir d'interdire, par règlement, la circulation en véhicule hors route pendant la chasse au gros gibier. Encore une fois, ce règlement ne s'applique pas à un trappeur lorsqu'il pratique une activité liée au piégeage. S'il chasse, le trappeur est soumis aux règles qui s'appliquent à tout chasseur.
Plusieurs trappeurs sont présents sur les zecs. Lors d'un séjour sur une zec, le piégeur pratique souvent la pêche, la chasse, la villégiature et d'autres activités récréatives en forêt. C'est pourquoi la majorité d'entre eux paie les droits requis et s’enregistre.
Oui, un organisme gestionnaire de zec peut déterminer un droit de circulation en fonction du type de véhicule. Toutefois, le droit quotidien de circulation ne peut pas être supérieur au maximum établi par règlement (article 19 du Règlement sur les zecs).
Dans les faits, la loi (article 110) accorde aux zecs le pouvoir de faire varier le montant des droits exigibles selon les catégories de personnes ou de permis, selon l’âge des personnes, l’activité pratiquée, l’espèce faunique chassée ou pêchée, la durée du séjour ou selon le secteur, l’endroit, la période ou la date où l’activité récréative, de chasse ou de pêche est pratiquée.
Par ailleurs, un OGZ peut exiger un droit par la pratique d'une activité récréative comme le VTT ou la moto (article 106.0.1 de la loi) . Ceci signifie que le droit exigible pour la pratique de l’activité s’ajoute au droit exigible pour la circulation.
Au final, la facture d’une personne qui circule avec un véhicule automobile peut être différente de celle d’une personne qui circule en VTT ou en moto.
Le droit quotidien de circulation s’applique à une personne qui circule en véhicule, qu’elle soit passagère ou conductrice. Le terme "personne" fait référence à quelqu'un qui n'a pas payé un droit forfaitaire (annuel) de circulation.
Un droit forfaitaire peut s'appliquer à une seule personne ou aux membres d'une même famille résident à la même adresse. Si la zec l'autorise, le droit forfaitaire peut aussi s'appliquer aux invités lorsqu'ils accèdent à une zec dans le même véhicule que le titulaire du forfait.
Le tarif maximum s'applique à un véhicule et il est déterminé par règlement du gouvernement (art. 19). Un véhicule peut transporter d'autres véhicules (ex. quad, motoneige). Dans ce cas, le maximum s'applique à autant de véhicules.
Par exemple :
Non. Au niveau de la législation actuelle, il existe deux clauses d’exonération de responsabilité, soit l’article 59 de la Loi sur les terres du domaine de l’État et l’article 43 de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier qui stipulent respectivement :
59. Aucun recours en dommages-intérêts ne peut être exercé par un usager en raison d'un défaut de construction, d'amélioration ou d'entretien d'un chemin.
1987, c. 23, a. 59.
43. Aucun recours en dommages-intérêts ne peut être exercé par un utilisateur d'un chemin multiusage en raison d'un défaut de construction, d'amélioration, de réfection ou d'entretien d'un tel chemin.
2010, c. 3, a. 43.
Oui. Depuis décembre 2006, la Loi sur le ministère des Ressources naturelles et de la Faune permet à son ministre de fermer un chemin sur les terres du domaine de l'État. Ainsi, les zecs peuvent adresser une demande de fermeture temporaire ou permanente d'un tel chemin.
La marche à suivre et le formulaire de demande se retrouvent sur le site Web du MFFP, sous la catégorie Fermeture de chemins du domaine de l'État.
Non. Les zecs n'ont pas l'obligation "légale" de réaliser l'entretien des chemins.
1- Les chemins multiusages :
Conformément à la Loi sur l’aménagement durable du domaine forestier (A-18.1), les chemins forestiers situés dans les territoires des zecs constituent des chemins multiusages au sens de cette loi.
L’entretien de ces chemins constitue une activité d’aménagement forestier.
La propriété de ces chemins revient à l’État en vertu de l’article 57 de la Loi sur les terres du domaine de l’État (T-8.1) qui prévoit que tout chemin construit sur le domaine de l’État en fait partie.
Cependant, considérant qu’il serait particulièrement difficile, voire impossible pour le ministère d’assumer la gestion de l’entièreté des terres du domaine de l’État, il est prévu aux articles 13.3 de la Loi sur les terres du domaine de l’État ainsi qu’à l’article 106 de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune que celui-ci peut déléguer, par protocole d’entente, la gestion de ces terres à des organismes dont les OGZ.
Or, en vertu d’un protocole qui intervient entre le ministère et un organisme, ce dernier accepte d’assurer la gestion pour le ministre et s’engage (voir article 1.2 du protocole) à planifier, organiser, diriger et contrôler l’exploitation, la conservation, la protection et l’aménagement de la faune.
Le même protocole prévoit que le OGZ s’engage à assurer l’ensemble des coûts d’opération et d’exploitation, comprenant notamment les coûts d’énergie, d’entretien et de réparation des bâtiments, installations, aménagements et équipements tant pour les travaux majeurs que pour les travaux mineurs.
La jurisprudence, bien que peu abondante, est à l’effet qu’un OGZ n’a tout au plus qu’une simple obligation de moyens quant à l’entretien des chemins, puisque le territoire couvert est particulièrement vaste et les chemins nombreux.
À la lecture des diverses dispositions législatives et règlementaires applicables et de la jurisprudence, les conseillers juridiques de Zecs Québec nous ont confirmé que bien que la propriété des chemins forestiers demeure celle du ministère, un OGZ se voyant délégué par le ministère la gestion du territoire a l’obligation d’entretenir, en fonction des moyens financiers à sa disposition, les chemins forestiers situés sur son territoire et d’assumer les coûts associés à cette responsabilité.
On constate que ce sont les intervenants du milieu forestier (dont les zecs) qui, année après année, assument du mieux qu’ils peuvent les coûts reliés à l’entretien du réseau routier, en raison de la forte pression exercée par les utilisateurs du territoire.
2- Responsabilité civile en cas de mauvais entretien d’un chemin multiusage
Bien qu’en fonction de l’article 10.3 du protocole d’entente, un OGZ s’engage à prendre sur ses épaules toute responsabilité liée à de possibles réclamations, nos conseillers juridiques nous ont indiqué qu’un OGZ bénéficie à l’instar du ministre de l’exonération de responsabilité prévue par l’article 59 de la Loi sur les terres du domaine de l’État.
Par ailleurs, en vertu de l’article 43 de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, aucun recours en dommages-intérêts ne pourrait être exercé par un usager en raison d’un défaut de construction, d’amélioration ou d’entretien d’un chemin.
Fait important à noter, dès que les OGZ réalisent une activité d'aménagement forestier (ex. entretien des chemins), elles sont tenues de respecter tous les articles du Règlement sur l'aménagement durable des forêts (RADF) qui s'appliquent, notamment:
- État carrossable du chemin (article 64)
- Eau de ruissellement et drainage (articles 74, 75, 76 et 79)
- Surface de roulement et utilisation d'abrasifs (article 80)
- Stabilisation du lit du cours d'eau (article 97)
- Signalisation routière (article 116)
Un organisme, qu’il soit ouvert ou fermé, qui offre la possibilité de s’enregistrer (auto-enregistrement) à l’entrée de la Zec peut facturer les utilisateurs pour la circulation même si le poste d'accueil est fermé. L'auto-enregistrement peut se faire en ligne ou à l'entrée de la zec.
L’ouverture de la Zec en période hivernale est une décision administrative qui appartient aux membres du conseil d’administration.
Parce que toute entreprise, y compris un OBNL, qui ne performe pas est condamnée à disparaitre. Mais aussi parce qu'il était nécessaire d'accroitre l'efficacité de la fédération par rapport à sa mission. Dans les faits, l'évaluation du plan stratégique 2009-2014 de la fédération a permis de constater que les objectifs ont été atteints à 60%. À peine la note de passage. Ainsi, une orientation visant à revoir la gouvernance a été identifiée dans le plan stratégique 2015-2020 et le changement s'est concrétisé en avril 2017.
Le renouvellement de la gouvernance a permis à l'ensemble des bénévoles des zecs de s'entendre sur la vision et la mission de la fédération. Tous ont convenu qu'il était nécessaire de réduire la composition du conseil d'administration et d'améliorer le mode électoral de façon à le rendre plus "démocratique" (élection au suffrage). Cette révision va permettre aux membres (organismes gestionnaires et regroupement de gestionnaires) d'élire des champions du changement, une équipe de leaders respectés par la majorité de membres de la fédération. Tous ont reconnu la nécessité que le nouveau conseil d'administration assure une gestion équitable et impartiale des ressources de la fédération et ce, dans l'intérêt de la fédération et de l'ensemble du réseau des zecs.
Toute personne intéressée par les buts poursuivis par la fédération peut en être administratrice. Elle doit par contre rencontrer certaines conditions :
- être membre d'une zec;
- être majeure;
- être sans conflit d'intérêt en tant que fournisseur de la fédération.
De plus, une personne doit compléter un Bulletin de mise en candidature et être nommée "déléguée" d'un organisme membre de la fédération qui sont, un organisme gestionnaire d'une zec ou un regroupement régional de gestionnaires de zec.
Le conseil d'administration de Zecs Québec est composé de 8 administrateurs. Chaque année, les membres réunis en assemblée générale procèdent à l'élection de 4 administrateurs. Le processus pour faire partie du conseil d'administration est simple, en 3 étapes. Une personne doit :
- Signaler son intérêt en complétant le Bulletin de mise en candidature et le retourner à la fédération avant le 7 février;
- Être désigné, par résolution, comme délégué d'un organisme membre de la fédération qui peut être un organisme gestionnaire de zec ou un regroupement régional de gestionnaires de zec;
- Être élu en assemblée générale, si plus de 4 personnes posent leur candidature pour combler les postes en élection.
Sachez qu'il est formellement interdit de s'y installer sans l'autorisation de la société d'État. Pour connaître la procédure, lisez le texte plus bas ou cliquez sur "télécharger le document" pour avoir le document officiel.
Demande utilisation d'emprise (télécharger le document)
Présentation de la demande
Toute demande d'utilisation d'emprise doit faire l'objet d'une analyse auprès d'Hydro-Québec, afin que soit émis une permission ou un bail, le cas échéant. Pour obtenir l'autorisation d'utiliser ou d'effectuer des travaux dans une emprise de lignes de Transport d'Hydro-Québec (en propriété ou en servitude), le requérant doit faire parvenir une demande écrite à l’unité Expertise immobilière. À l’étape préliminaire, la demande doit être accompagnée d'un plan.
Une fois la permission ou le bail signé entre les 2 parties, un document "d'intervention près des lignes de transport" est requis pour effectuer les travaux.
Informations à produire
Informations à produire
1) Coordonnées complètes du requérant et/ou firme-consultant ainsi que celles du propriétaire du terrain, incluant son acceptation écrite du projet;
2) Identification des lieux visés par la demande d'utilisation d'emprise: numéro du (des) lot(s), cadastre, adresse si disponible, municipalité;
3) Identification de la ligne électrique, à l'aide de la plaque signalétique (figure 2) ;
4) Description détaillée de l'utilisation des lieux et nature des travaux;
5) Période de temps requise (pour une utilisation temporaire de l'emprise);
6) Plan et profil, scellé et signé par un ingénieur ou arpenteur-géomètre, des installations existantes et projetées à une échelle permettant une lecture facile des éléments représentés. Les échelles 1 :500 (horizontal) et 1 :50 (vertical) sont suggérées. (Voir figure 1);
7) Localisation exacte et dimensions des éléments à construire ou à aménager;
8) Localisation de tous les éléments susceptibles d'avoir une influence dans l’étude du dossier, tel que : végétation, cours d'eau, services d'utilités publiques dont les lignes d'Hydro-Québec Distribution , etc.;
10) Identification et localisation des lignes électriques à haute tension et de tous les supports (poteaux, pylônes, etc.) circonscrits dans le projet incluant les supports situés de part et d'autre du projet. (Voir la plaque signalétique à la figure 2);
11) Distances entre les éléments proposés et les supports d'Hydro-Québec;
12) Profondeur prise entre le niveau du sol et le couvert bétonné des installations souterraines proposées;
13) Indication des élévations (métriques SI) aux différents points d'attache des conducteurs aux supports (Voir figures 3a et 3b). Les géo-références sont recommandées.
14) Indication des élévations des fils haute tension relevées au ¼, au centre et au ¾ de la portée. L'élévation des fils à la verticale des croisements ou rapprochements des installations proposées pourrait aussi demandée;
15) Indication sur le plan de la date, de l'heure, de la température ainsi que de la vitesse du vent au moment du relevé;
16) Après la signature de la permission et/ou du bail, les coordonnées complètes de l'entrepreneur (maître-d'oeuvre) seront requise, ainsi que les dates prévus de début et fin des travaux, pour l'émission du document "intervention près des lignes de transport" tel que stipulé au chapitre 5 du Code de la Santé et Sécurité pour le Travaux de construction (CSST).
Dans un premier temps, tout plan d'ingénierie doit être transmis (une copie papier par courrier et les fichiers électroniques en format « .dwg » et « .pdf » par courriel). Suite aux corrections et commentaires émis, le requérant devra soumettre 3 copies papier scellées, ainsi que les fichiers électroniques révisés montrant les scellés, pour approbation.
Note : Selon le projet demandé, certains documents dont des certificats de localisation, plans de nivellement et informations additionnelles pourraient être exigées. Toujours selon le type de projet, certaines informations pourraient aussi être soustraites de la présente liste.
Il faut distinguer « permis de chasse » émis par le gouvernement provincial et « droit de chasse » émis par la zec. Effectivement, le « permis de chasse » provincial vous permet d'appliquer la notion de « famille » et ainsi de pouvoir partager avec votre conjointe le quota qui y est associé. Le "droit de chasse" de la zec peut, quant à lui, être individuel ou familial.
Si vous détenez un « droit de chasse » individuel, ce dernier s'applique exclusivement à vous.
Conséquemment, votre conjointe n'a pas le "droit" de pratiquer la chasse sur la zec avec votre forfait individuel.
Deux options s'offrent à vous.
1- Convertir votre droit annuel de chasse individuel en un droit annuel de chasse familial, et ce, selon les modalités de la zec.
2- Payer un droit de chasse quotidien à votre conjointe pour chaque jour de pratique de l'activité.
Oui, une zec peut interdire réglementairement la circulation en VTT pendant la chasse à l’arme à feu à l’orignal ou au cerf.
27. Un organisme peut, par règlement, prohiber l'utilisation à des fins récréatives d'un véhicule tout terrain, au sens du paragraphe 2 de l'article 1 de la Loi sur les véhicules hors route (L.R.Q., c. V-1.2), pendant la période de chasse à l'orignal ou au cerf de Virginie avec un engin de chasse autorisé par le Règlement sur la chasse (c. C-61.1, r. 12), sauf lorsque ce véhicule est utilisé pour récupérer la carcasse d'un tel animal
Oui. Les préposés à l’accueil, les gardiens de territoire, les assistants à la protection tout comme les autres employés de l’organisme interviennent sous l’autorité de leur employeur. Dans ce contexte, rien dans la loi ni les règlements qui en découlent n’interdit aux employés des organismes gestionnaires de zec de procéder à la localisation et à l’inspection des caches des chasseurs. Comme l’ensemble des citoyens, les employés d’un organisme gestionnaire de zec peuvent circuler sur le territoire public afin de documenter des problématiques liées à l’application de la loi en matière de protection de la faune.
Oui. Le Règlement du gouvernement sur les zecs prévoit que la chasse au petit gibier peut être interdite dans une zec durant la chasse à l'orignal. Il est donc légal pour la zec de limiter la chasse au petit gibier pendant cette période.
Non. Il n’est pas obligatoire d’être membre si la zec n’offre pas de droit quotidien de chasse pour l’espèce convoitée. Par contre, le droit de chasse saisonnier est généralement vendu moins cher à un membre.
L'utilisation d'une motoneige ou du VTT dans une rivière non gelée est une activité susceptible de perturber le lit de la rivière, puisque ça ne flotte pas. Ces véhicules ne sont pas conçu pour flotter. Or, un cours d’eau est considéré comme un habitat du poisson en vertu de l’article 1 du Règlement sur les habitats fauniques. Ainsi, l’article 128.6 de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune s’applique :
128.6. Nul ne peut, dans un habitat faunique, faire une activité susceptible de modifier un élément biologique, physique ou chimique propre à l’habitat de l’animal ou du poisson visé par cet habitat.
Cette interdiction ne s’applique pas:
1° à une activité exclue par règlement;
2° à une activité faite conformément aux normes ou conditions d’intervention déterminées par règlement;
3° à une activité autorisée par le ministre ou le gouvernement en vertu de la présente loi;
4° à une activité requise pour réparer un dommage causé par une catastrophe ou pour prévenir un dommage qui pourrait être causé par une catastrophe appréhendée.
1988, c. 24, a. 5; 1998, c. 29, a. 21; 1999, c. 36, a. 104; 2004, c. 11, a. 29.
Si quelqu’un contrevient à 128.6, voici les sanctions prévues à la Loi :
171.2. Quiconque contrevient à l’article 128.6 ou à une ordonnance rendue en vertu de l’article 128.15 ou ne respecte pas une condition d’une autorisation délivrée en vertu de l’article 128.7, 128.8 ou 128.9 ou une
norme ou condition d’intervention dans un habitat faunique prévue par règlement, commet une infraction et est passible :
1° dans le cas d’une personne physique, d’une amende de 500 $ à 20 000 $ et, en cas de récidive dans les trois ans, d’une amende de 1 000 $ à 40 000 $; en outre, dans ce dernier cas, le juge peut imposer une peine d’emprisonnement d’au plus un an, malgré l’article 231 du Code de procédure pénale (chapitre C‐25.1);
2° dans les autres cas, d’une amende de 1 000 $ à 40 000 $ et, en cas de récidive dans les trois ans, d’une amende de 2 000 $ à 80 000 $.
1988, c. 24, a. 7; 1989, c. 37, a. 56; 1990, c. 4, a. 339.
Oui, vous pouvez circuler les chemins forestiers dans les zecs avec des motos de type enduro.
Pour ce faire, vous devez vous enregistrer et payer un droit de circulation au poste d’accueil AVANT d’accéder au territoire.
Chaque fois que vous changez de territoire de zec, vous devez à nouveau vous enregistrer et payer un autre droit de circulation.
Les cartes des zecs dans leur format papier sont disponibles dans les postes d’accueil des zecs. Elles sont aussi parfois disponibles, par la poste, auprès du bureau de gestion des zecs pour lesquels vous trouverez les coordonnées dans notre bottin électronique.
Autrement, vous pourrez trouver beaucoup d’information sur notre carte interactive.
Certaines zecs offrent des sentiers pédestres. Il s'agit généralement de sentier de courte distance. Certaines zecs sont traversées par des sentiers régionaux ou nationaux, mais, de façon générale l'offre structurée de sentiers pédestres balisés est plutôt rare. Si vous cherchez du territoire sauvage, vous serez très bien servi dans les zecs. Vous ne serez pas contraint de demeurer dans un sentier. Vous serez libre! Toutefois, vous devez être parfaitement autonome dans la pratique de votre activité.
Il faut se référer d’abord à la réglementation gouvernementale en vigueur et obtenir au besoin un permis de la MRC. En cas de questions, veuillez vous référer aux gestionnaires de votre zec.
Oui, les gestionnaires de la zec peuvent imposer une telle règle. C'est une question de respect de l'accessibilité, un principe fondateur des zecs.
Suivant les recommandations du rapport du Comité provincial sur le camping, le ministre demande aux zecs de mettre en place une liste d’attente pour les emplacements de camping. De cette façon, un emplacement de camping n'est pas attribué au plus offrant, mais à la personne qui suit sur une liste d'attente.
Bien qu’un campeur sur une zec soit propriétaire de son équipement (roulotte), il demeure un locataire du terrain. C’est donc le locateur (zec) qui décide de l’attribution des terrains. En voulant vendre une roulotte rattachée au privilège d’avoir une place dans une zec vient freiner le libre accès au territoire.
Suivant les recommandations du rapport du Comité provincial sur le camping dans les zecs, le ministre a déterminé que les vérandas et cabanons peuvent être autorisés dans la mesure où ceux-ci demeurent des accessoires de camping. En ce sens, les accessoires doivent répondre à la définition de l’article 25.3 du Règlement sur les zecs de chasse et pêche ( C-61.1, r.78) et ne peuvent pas être considérés comme des immeubles. La superficie des accessoires ne doit pas excéder celle du principal, c’est-à-dire celle de l’équipement de camping (ratio 1:1). L’isolation, l’électricité (fils dans les murs) et la plomberie (dans les murs) ne sont pas autorisés.
Le secteur municipal est habilité à déterminer si des vérandas et cabanons sont autorisés sur les campings des zecs. Si oui, le secteur municipal peut déterminer le cadre normatif inhérent à ces constructions (superficie, matériaux, distances, etc.). Par ailleurs, un organisme gestionnaire de zec (OGZ) peut aussi déterminer un cadre normatif entourant la mise en place et la construction des vérandas et cabanons. Le cas échéant, la norme la plus restrictive s’applique.
Les propriétaires des vérandas et cabanons qui ne respectent pas ces directives doivent apporter les modifications appropriées d'ici 2021. Il est recommandé de s'adresser à la MRC et à la zec pour connaitre les normes de construction qui s'appliquent à votre zec.
La pratique du camping sur le terrain sous bail d’un chalet privé ne doit pas être tarifée par la zec. Notez toutefois, que le camping doit rester du camping et que les roulottes doivent demeurer mobiles, temporaires et non attachées au sol en plus de devoir quitter votre terrain chaque automne.
Une zec ne peut prohiber la pratique du camping en tente sur son territoire. Cependant, une zec peut pour des motifs de sécurité par exemple identifier des secteurs pour la pratique du camping en tente. Vous devez donc vérifier avec votre zec au préalable si vous êtes libres d'aller où vous le voulez (en ne bloquant aucun chemin) ou si vous devez aller sur des emplacements prévus à cet effet.
Il est effectivement obligatoire de procéder par contrat avec des entrepreneurs détenant une licence RBQ.
Les subventions gouvernementales accordées dans le cadre des travaux de mise aux normes en font une obligation de même que la Loi sur le bâtiment.
Certaines zecs acceptent les animaux dans leurs hébergements. Des frais de nettoyage peuvent toutefois s'appliquer. L'idéal est de contacter votre zec avant votre séjour pour connaitre les modalités.
Voici la liste des zecs qui acceptent les animaux * :
Abitibi-Témiscamingue
- Zec Dumoine
Bas-Saint-Laurent
- Zec Bas-Saint-Laurent
- Zec Casault
- Zec Chapais
- Zec Owen
Capitale-Nationale
- Zec Batiscan-Neilson
- Zec Buteux-Bas-Saguenay
- Zec Lac-au-Sable
- Zec des Martres
- Zec Rivière-Blanche
Chaudière-Appalaches et Estrie
- Zec Jaro
- Zec Louise-Gosford
- Zec Saint-Romain
Côte-Nord
- Zec Forestville
- Zec Labrieville
- Zec Matimek
- Zec Trinité
Gaspésie
- Zec Baillargeon
- Zec Cap-Chat
- Zec des Anses
Hautes-Laurentides
- Zec Lesueur
- Zec Mitchinamecus
- Zec Normandie
Mauricie
- Zec Bessonne
- Zec Chapeau-de-Paille
- Zec Kiskissink
- Zec Menokeosawin
- Zec Wessonneau
Outaouais
- Zec Bras-Coupé-Désert
- Zec Pontiac
- Zec St-Patrice
Saguenay - Lac-Saint-Jean
- Zec La Lièvre
- Zec Rivière-aux-Rats
* Zecs Québec en tant que Fédération s'efforce de rendre disponible l'information sur les 63 zecs, cependant, il convient de souligner que chaque ZEC détient les informations exactes concernant son propre territoire.
Oui! Les chiens sont acceptés dans les 63 zecs du réseau. Ils ne sont toutefois pas toujours admis dans les hébergements.
Nous invitons les propriétaires de chiens à suivre ces bonnes pratiques :
- Tenir votre chien en laisse et sous surveillance en tout temps;
- Ramasser ses excréments et en disposer aux endroits appropriés;
- Rester sur les sentiers avec votre chien pour éviter la destruction de la faune.
La plupart des campings acceptent les chiens. Il est exceptionnel que les campings dans les zecs interdisent les chiens. Il est préférable de contacter directement la zec qui vous intéresse afin de faire la vérification avant de vous rendre.
Depuis 2013, c’est le Gouvernement du Québec qui a la responsabilité de planifier à quel endroit et de quelle manière les interventions forestières (ex. coupes, reboisement, etc.) seront réalisées. Le nouveau régime forestier qui en découle mise sur la participation des utilisateurs du territoire dans le processus de planification forestière. Ainsi, chaque catégorie d’utilisateurs (ex. chasseurs, pêcheurs, trappeurs, etc.) est représentée par un délégué qui siège à une table de concertation, ou Table de Gestion Intégrée des Ressources et du Territoire (TGIRT). En produisant une planification forestière qui ne tient pas uniquement compte de l’exploitation forestière, mais de toutes les autres activités ayant lieu dans la forêt publique, on en arrive à une gestion intégrée des ressources et du territoire (GIRT).
Pour en apprendre davantage, Zecs Québec vous recommande de visualiser Qu’est-ce que la GIRT? , première capsule de la série Partageons les ressources de notre forêt, d’une durée de 2 minutes.
Depuis 2013, le gouvernement du Québec a mis en place des tables de concertation, ou Table de Gestion Intégrée des Ressources et du Territoire (TGIRT). Les TGIRT sont constituées d’au moins un délégué de chaque catégorie d’utilisateurs (ex. chasseurs, pêcheurs, trappeurs, etc.) concernée par les interventions forestières. Ensemble, le groupe des zecs désigne un délégué à la TGIRT. Celui-ci doit consulter les zecs qu’il représente afin de recueillir et documenter leurs préoccupations face aux interventions forestières. Lors d’une rencontre, le délégué doit présenter ces préoccupations et participer à l’élaboration des solutions de sorte que l’exploitation forestière n’empêche pas la pratique des activités dans le temps sur le territoire des zecs.
Pour en apprendre davantage, Zecs Québec vous recommande de visualiser Ma participation dans la GIRT? , deuxième capsule de la série Partageons les ressources de notre forêt, d’une durée de 3 minutes.
Le transport forestier n'étant pas mentionné spécifiquement par la loi, il faut se retourner vers la loi sur l'aménagement durable du territoire forestier (chapitre A-18.1) stipulant à son article 4 la définition de ce qui est considéré comme activité d'aménagement forestier. On peut y lire : ''Activité d'aménagement forestier'' Une activité reliée à l'abattage et à la récolte de bois... de même que toute autre activité de même nature ayant un effet tangible sur les ressources du milieu forestier.
Le règlement sur les travaux forestiers (RLRQ cs-2.1, R12.1) qui découle de la loi sur la santé et la sécurité au travail (S-2.1) défini quant à lui ce que l'on entend par les termes chemin d'exploitation. L'article 1 stipule ''chemin d'exploitation'' Route utilisée couramment pendant la durée d'une exploitation forestière.
Ainsi, bien que le transport forestier ne soit pas mentionné spécifiquement comme activité forestière, celui-ci est néanmoins implicite et doit être interprété comme faisant partie d'une activité reliée directement à l'abattage et à la récolte de bois. Même si le transport forestier est souvent effectué après la période de l'abattage et de la récolte, il n'en demeure pas moins qu'il s'agit d'une activité forestière ayant un effet tangible sur les ressources du milieu forestier au sens de la Loi.
Oui, un forfait de pêche est exclusif à la zec où vous en faites l'achat. Toutefois, certaines zecs offrent un rabais sur les tarifs de pêche journaliers aux détenteurs d'un forfait annuel de pêche d'une zec de la même région.
Oui. Le permis de pêche est un document provincial et donne le droit de pêcher partout au Québec. 1 permis = 1 quota. Sur une zec, en plus de votre permis provincial, chaque pêcheur doit détenir un « droit de pêche ». Bien que l’enfant et l’adulte partagent le permis de pêche (quota), un droit de pêche doit être déboursé. Toutefois, beaucoup de zecs ont des tarifs réduits ou offrent même la gratuité aux enfants de moins de 16 ans.
Vous pouvez utiliser votre embarcation sur la totalité des lacs sur toutes les zecs du Québec. Vous pouvez connaître la localisation des rampes de mise à l'eau via la cartographie en ligne ou encore dans la section « Statuts des lacs » de chacune des zecs. Pour ce qui est des forces de moteur tolérées, veuillez vous informer directement auprès de la zec concernée.
Les réglementations relatives à ces limites sont établies par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Celles-ci sont variables entre les zones de pêche sportive, mais également entre les espèces et les périodes de pêche. Selon les zones, il peut également y avoir plusieurs exceptions réglementaires pour certains plans d'eau.
Pour trouver les réglementations par zone de pêche, consulter les zones de pêche.